Le train Bastia-Ajaccio bloqué

English resume

                          130 passagers retenus en gare de Vivario

                          « Les femmes et les enfants d'abord ! » L'ordre ne vient pas du capitaine d'un navire en détresse,
                          mais du chef de gare de Vivario qui tente de parer au plus pressé. Quelques personnes
                          rapidement sélectionnées montent dans le car et poursuivent ainsi leur voyage vers Ajaccio.

                          L'incendie qui s'est déclaré, hier, en contrebas du village a interrompu le trafic ferroviaire entre
                          Bastia et Ajaccio. Avec pour conséquence de bloquer près de 130 passagers en gare de
                          Vivario.

                          « Vers 11h30, alors que nous venions de quitter la gare, le train s'est subitement arrêté. Le feu
                          était tout proche. La fumée rentrait par les fenêtres », raconte une habituée de la ligne. Face aux
                          flammes, la micheline a du battre en retraite. « Depuis nous attendons », constate un touriste
                          néerlandais. A 18 h, la situation n'avait pas évolué.

                          « J'attends les ordres des pompiers », explique le chef de gare confronté à la grogne des
                          usagers. « Il faut se mettre à la place des gens. Certains ont un avion à prendre », constate-t-il.

                          « Le chef de gare fait de son mieux. Mais, il y a un problème de coordination entre les services.
                          Sinon, comment expliquer que nous soyons retenus ici depuis plusieurs heures ? », s'interroge un
                          touriste suisse, quelque peu amer.

                          Sébastien PISANI. -  Dimanche 08 Juillet 2001 -  Tous droits réservés - © Nice-Matin

    On Sunday 8 July 2001, the train was stopped by forest fire in Vivario station. A few passengers continued their journey by bus, but others had to wait for a long time in the station.

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