En
juillet 1999, je voyageais en compagnie d'un autre passager, avec qui j'eus
une sympathique conversation, tout à l'arrière de l'autorail
Renault, assis dans le siège du conducteur.
Il
y a 3 sièges dans la cabine de conduite. Celui du mécanicien*
(voir photo
...) et 2 autres. Le pilote en fait conduisait depuis la remorque, en réversibilité,
avec le Renault qui pousse. Lors des marches en avant, le conducteur accepte
volontiers que l'on voyage en cabine avec lui. Le personnel des CFC est
très tolérant avec les touristes. Que leur gentillesse soit
ici louée.
Magnifique
vue que ce voyage de retour de l'Ile Rousse à Calvi, avec vue panoramique
sur la voie et la côte tout au long du trajet !
Tout
à coup, en longeant la plage de Calvi, mon voisin se lève.
Il avait vu par la portière restée ouverte, que le pare-choc
arrière de l'autorail avait accroché un vélo garé
trop près de la voie.
Avec
le bel été corse, le train voyage souvent toutes portes ouvertes.
La vitesse modérée le permet sans risque, et les Renault
ne sont pas climatisés !
Ce
vélo a été traîné sur plusieurs centaines de
mètres, jusqu'au prochain arrêt du train.
Pauvre
vélo, son propriétaire n'avait pas imaginé qu'un autorail
à voie métrique est beaucoup plus large que la voie.
* en langage ferroviaire, mécanicien veut dire conducteur de train